La première ministre a commencé par poser un constat sans appel : il manque 10 000 professionnels dans le secteur. Cette déficience de personnel a entraîné la fermeture de 9 500 places en crèche.
En ce qui concerne les assistantes maternelles, près de 120 000 professionnelles partiront en retraite à l’aube 2030, ce qui réduit encore le nombre de solutions d’accueil pour les jeunes enfants. Le gouvernement souhaite en ce sens “améliorer les conditions de travail et surmonter le risque de pénurie de professionnels”.
En somme, il est nécessaire de créer 200 000 places d’accueil, dont 100 000 places d’ici 2027 et 100 000 de plus d’ici 2030.
La réforme annoncée par Élisabeth Borne s’appuie sur quatre piliers principaux : la garantie d’accueil du jeune enfant, la mobilisation de moyens supplémentaires, la facilitation de la vie des parents et la qualité d’accueil.
Il a ainsi été annoncé que 5,5 milliards d’euros allaient être débloqués d’ici la fin du quinquennat pour le secteur de la petite enfance. 100 nouveaux posts vont également être créés à la CAF dans le but de faciliter les démarches. Afin d’accompagner les parents, un “relais petite enfance” sera en outre déployé dans toutes les villes de plus de 10 000 habitants.